Lors du conseil municipal de Courbevoie du 27 septembre 2010, nous avions à délibérer sur la démolition de l’ensemble immobilier “Damiers Infra”, situé place Napoléon Ier, quai du président Paul Doumer et passage de Seine. Voici la teneur de notre intervention :
“Tout le monde connaît notre opposition, non pas à la rénovation du quartier, mais à la manière dont les choses se sont déroulées.” D’ailleurs, nous n’avons toujours pas reçu le dernier tableau des relogements, promis par le Maire en séance d’ici une dizaine de jours. “Mais, au-delà de cette situation, somme toute dramatique, nous avons découvert qu’un permis de démolir avait été accordé pour les Damiers Anjou alors qu’il reste encore vingt-cinq occupants. Avez-vous oublié, Monsieur le Maire, vos belles paroles de chevalier blanc lorsque vous nous disiez, dans cette enceinte, que tant que tout le monde ne serait pas relogé, rien ne se ferait ? Mais il y a bien loin de la parole aux actes. Nous n’allons pas en rajouter, nous connaissons tous le sujet mais cela serait vraiment indigne de voter favorablement. Car accepter cette démolition, alors que trois familles y résident encore et que les autres immeubles sont occupés, revient à participer au mouvement ignoble de pression pour les faire partir. Indigne d’élus censés représenter la population !”
Nous avons voté contre cette délibération car, humainement, il est impensable que des élus responsables puissent voter autrement. La comédie dramatique qui perdure aux Damiers n’inquiète pas, outre mesure, les conseillers municipaux de la majorité, qui ont voté, à l’unanimité et à main levée, sans broncher ni protester, pour la démolition !
Patrick Bolli
Président du groupe MoDem / CAP 21
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